Les lombalgies

Publié le 26 octobre 2022 à 21:07

Accidents du travail, maladies professionnelles, absentéisme, chaque entreprise redoute ces maux associés aux lombalgies et leurs corollaires sur l’activité.

Les lombalgies, qu'est ce que c'est?

Les lombalgies sont des douleurs courantes du bas du dos.
Elles résultent généralement d’un effort excessif, d’un mouvement brutal ou extrême, d’une chute…
Le plus souvent, la douleur est d’origine musculaire ou ligamentaire.
Les contraintes professionnelles peuvent jouer un rôle déterminant dans leur survenue. La manutention, les vibrations, les chutes de plain-pied et le travail physique lourd sont des facteurs de risque avérés.
Au-delà de la crise aiguë, le risque majeur de la lombalgie, c’est de durer et de se répéter.
Or, les contraintes physiques et psychosociales du travail sont des facteurs de risque reconnus de passage à la
chronicité.

  •  Lombalgie: Douleur de la région basse du dos d’intensité et d’étendue variables. Il peut s’agir d’une simple lourdeur, d’une gêne au mouvement ou d’une douleur franche. Elle peut être très localisée ou diffuse sur l’ensemble de la zone. La plupart du temps, elle guérit en quelques jours à quelques semaines. Si elle dure plus de trois mois, elle est considérée comme chronique.
  • Lumbago: Douleur lombaire intense, d’apparition brutale, qui bloque le mouvement.
  • Sciatique/cruralgie: Il arrive qu’une atteinte lombaire crée des douleurs, une gêne dans les membres inférieurs, dues à une irritation des racines nerveuses issues de la colonne lombaire.
  • Contraintes psychosociales : Relations au travail difficiles, contraintes de rythme, monotonie dans le travail, manque d’autonomie…

Les lombalgies ne doivent plus être une fatalité. L’entreprise a un rôle majeur à jouer pour éviter la survenue d’une lombalgie et son évolution vers la chronicité, qui peut éloigner durablement le salarié de son travail.
Des conditions de travail inadaptées favorisent la survenue des lombalgies et leur passage à la chronicité et risquent de générer un handicap.
Il convient tout d’abord de supprimer les facteurs de risque de lombalgie au travail ou, si ce n’est pas possible, de les réduire au maximum et d’évaluer régulièrement l’efficacité des mesures de prévention. Il est également important que les salariés exposés à ce risque soient informés et formés.
Mettre en œuvre une démarche de prévention des troubles musculosquelettiques, et donc des lombalgies, est indispensable. N’hésitez pas à demander conseil au service de prévention et de santé au travail ou au service de prévention de votre Carsat/CGSS/Cramif.

Reconnaître la douleur

La douleur n’est pas proportionnelle à la gravité des lésions. Cependant, quand elle s’installe, toute activité physique devient pénible, voire impossible. Une prise en charge adaptée, à la fois médicale et par l’entreprise, est nécessaire.

Améliorer les conditions de travail pour tous

Réduire le risque de lombalgie pour tous vos salariés contribue à l’amélioration des conditions de
travail. Une telle démarche contribue à la performance de l’entreprise.

Favoriser le retour au travail

Pour aider un salarié lombalgique, il faut lui permettre de bouger. C’est le mouvement qui soigne, car c’est par le mouvement que le corps se muscle et se répare. Il faut permettre au salarié lombalgique de rester au travail, ou de s’arrêter le moins longtemps possible. Pouvoir revenir au travail dans certaines conditions va le remettre en confiance.

Adapter le poste de travail

Pour pouvoir reprendre (ou poursuivre) son travail, le salarié lombalgique doit se sentir attendu et soutenu. À partir de l’analyse des situations de travail, l’entreprise doit adapter les postes de travail. Des postes «cadre vert» qui respectent les conditions de travail et les contraintes physiques et psychosociales acceptables pour un salarié lombalgique doivent exister dans l’entreprise. Ils seront élaborés à partir d’une démarche participative regroupant différents acteurs des services (de prévention et de santé au travail, des méthodes, des ateliers concernés…) et validés avec les partenaires sociaux.

 

Source: Référence INRS - ED 6444

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