Risques liés au bruit : secteur de la musique et du divertissement

Publié le 13 octobre 2022 à 10:53

En France, près de 50 % des professionnels du secteur de la musique et du divertissement sont atteints de troubles auditifs. Serveurs, managers, agents de sécurité, techniciens, danseurs : les musiciens ne sont pas les seuls concernés.

Pour les professionnels de la musique et du divertissement, l’oreille est un instrument de travail essentiel, un outil sensible et fragile qu’il faut savoir protéger.
L’exposition à des niveaux sonores élevés peut avoir des conséquences irréversibles sur l’audition : surdité, acouphènes (bourdonnements, sifflements), hypersensibilité au bruit, fatigue auditive, troubles sonores aigus (TSA)…et peut affecter l’ensemble de l’organisme (augmentation de la tension artérielle, fatigue, troubles du sommeil, stress…)
Pour certains, l’oreille est un instrument de travail : ces troubles peuvent devenir un handicap professionnel et contraindre parfois à renoncer à son métier. Ils diminuent également la qualité de vie.

Les travailleurs du monde du spectacle et du divertissement sont protégés par le code du travail. Tout employeur est responsable de la santé et de la sécurité des personnes (salarié ou intervenant) qui travaillent sur les lieux de production ou de diffusion.

Dès que l’exposition sonore dépasse 80 dB(A) sur une durée de 8 heures, des actions de prévention doivent être mises en place notamment l’information et la formation sur le risque.

Au-delà de 85 dB(A), l’employeur doit mettre en place des solutions de prévention collectives (baisse du niveau sonore, traitement acoustique des locaux…). Si cela n’est pas suffisant, l’employeur doit fournir des protections auditives individuelles.

Les salariés ne doivent jamais être exposés à des niveaux sonores supérieurs à 87 dB(A) sur une durée de 8 heures. Cette valeur prend en compte l’atténuation apportée par les protections auditives.

Les intermittents aussi ! L’employeur est responsable de protéger les intermittents contre le bruit.

 

PREMIER RÉFLEXE : ÉVALUER LES RISQUES!

  • Identifier les zones et les situations de travail «à risque » dans le cadre de la démarche d’évaluation des risques et de la rédaction
    du document unique
  • Dresser la liste des activités concernées : identifier toutes les personnes susceptibles d’évoluer dans les zones à risque et estimer la durée moyenne (quotidienne ou hebdomadaire) qu’elles y passent.

Pour réduire les risques, une coordination générale des mesures de prévention (plan de prévention) doit être mise en œuvre avant et pendant l’exécution de l’opération, entre l’entreprise utilisatrice (par exemple l’organisateur de l’évènement) et les entreprises extérieures (prestataires).

 

Source: https://www.inrs.fr/actualites/bruit-secteur-musique-divertissement.html

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